Face aux problèmes d’émission de flux d’air pollué ou malodorant dans un bâtiment, un système de ventilation traditionnel, aussi puissant soit-il, ne permet pas d’accéder à de bons résultats. Mettre en place des solutions adaptées de captation et de traitement des flux permet de réduire les nuisances, de préserver la santé du personnel présent sur le site tout en réalisant des économies.

Les industriels, devant gérer des processus dont se dégagent des polluants gazeux, espèrent trop souvent trouver des réponses à leur problématique en investissant dans un système de ventilation.

Installer des gaines de ventilation au plafond, toutefois, n’apporte pas de résultats convaincants. Ces systèmes partent du principe qu’en renouvelant, à plusieurs reprises sur une heure, l’air présent dans un bâtiment on peut se débarrasser des polluants qui s’y trouvent. Nous constatons pourtant qu’il n’en est rien. L’air pollué, malgré la capacité importante de renouvellement de l’air d’une pièce, ne s’engage pas forcément dans le circuit de ventilation. Il stagne, comme le prouve cette vidéo, avec le risque que cela représente pour celles et ceux qui fréquentent le lieu.

Autrement dit, la ventilation brasse beaucoup d’air, mais pas forcément celui qu’il faut évacuer prioritairement. Le rapport entre le coût énergétique dépensé pour extraire et traiter l’air pollué et le résultat effectif est souvent mauvais.

Avez-vous déjà essayé d’éteindre une bougie par aspiration ?

Pour répondre à ces problématiques, des systèmes de captation de l’air pollué adaptés à la situation du site et au processus industriel mis en place, permettent d’accéder à de meilleurs résultats. On constate, en effet, que pour évacuer un air chargé en particules polluantes, il vaut parfois mieux le souffler que tenter de l’aspirer. D’ailleurs, avez-vous déjà essayé d’éteindre une bougie en aspirant ? Vous risquez rapidement de vous époumoner. Pouvoir traiter de manière optimale l’air pollué issu de processus industriels au sein d’un bâtiment exige donc de mettre en place des systèmes qui dépendront de l’environnement, de la nature des gaz à évacuer et traiter, de la manière dont circule l’air au sein du bâtiment.

Il convient avant tout de partir d’une bonne compréhension de l’aéraulique à l’échelle d’un bâtiment, autrement dit de la manière dont les flux d’air circulent en son sein. Dans les cas les plus simples, il sera possible d’aller capter la pollution à la source. Cela est toutefois souvent impossible. Le défi est, dès lors, d’organiser les flux afin qu’ils transitent aux bons endroits, à la bonne vitesse, et ainsi déplacer l’air pollué. En le poussant et l’aspirant (push-pull) aux bons endroits, on peut effectivement le capter et le traiter.

Pour capter une pollution, il ne faut pas nécessairement atteindre un taux de renouvellement d’air mais plutôt amener l’air à la bonne vitesse au bon endroit pour entrainer la pollution.

Odometric, pour répondre aux problématiques de ses clients, a acquis de nouvelles compétences en aéraulique, en dynamique des fluides et en traitement de l’air pollué au sein des bâtiments.

Avantages et économies importantes

S’inscrire dans une telle logique, dans le chef de l’industriel, offre plusieurs avantages :

  • les flux d’air problématiques étant ciblés, le volume à transporter est moindre,
  • le volume à traiter est dès lors moins conséquent,
  • en limitant l’air à extraire, on réduit l’air à introduire à l’intérieur du bâtiment et à chauffer.

Au final, on réalise de sérieuse économie en énergie nécessaire au traitement de l’air et au chauffage du bâtiment. La pratique a bien démontré une relation d’indice trois entre le débit d’air à capter et son coût de traitement. Autrement dit, si on divise le débit d’air à traiter par 2, on peut espérer diviser le coût du traitement par 6.

En mettant en place un système adapté à une situation spécifique, un industriel peut donc espérer un retour sur investissement à un horizon d’une année avant de pouvoir profiter des gains.