Loïc Raymond, responsable du laboratoire d’Odometric, responsable technique odeur et chimie des gaz, revient sur l’importance de s’appuyer sur des référentiels techniques (les normes) pour une analyse fiable des odeurs.
Une bonne mesure s’appuie sur des unités normées, partagées par le plus grand nombre. Si, dans la construction, les différents corps de métier n’étaient pas d’accord sur la longueur précise de ce qu’est un mètre, les immeubles dans lesquels nous évoluons seraient pour le moins brinquebalants. Il est donc heureux que les unités de longueurs soient définies précisément et partagées universellement. Il devrait en être de même pour la mesure des odeurs.
Seulement, la pratique relève d’une approche scientifique plus récente. Bien que des normes existent (ou, à défaut, se construisent), beaucoup d’acteurs prennent encore trop de liberté quand vient le moment de mesurer une odeur. Pour certains, l’unité odeur ne recouvre pas la même réalité que pour ceux qui appliquent les normes. Les acteurs concernés, de celui qui perçoit l’odeur à celui qui la traite, en passant par celui qui la mesure, doivent parler le même langage, s’appuyer sur les mêmes référentiels. C’est pourquoi Odometric, dans ses démarches, appuie ses mesures et ses analyses sur des normes et des unités officielles et reconnues : l’Unité Odeur Européenne (selon la norme EN 13725) et la Sniffing Unit (selon la norme prEN 16841). Assurez-vous que vos partenaires, dans le traitement des odeurs ou dans la mesure, partagent les mêmes exigences.
C’est la clé pour l’obtention de réels résultats.